La fécondation in Vitro (FIV) est une aide médicale à la procréation qui reproduit (trouver autre chose réalise) la fécondation en laboratoire. Cette technique de PMA est proposée aux patientes afin d’optimiser leur chances de grossesses.
Le but de cette prise en charge est l’obtention d’un ou de plusieurs embryons de qualité optimale pouvant être transférés dans l’utérus pour permettre la survenue d’une grossesse.
Voici les principales étapes de la FIV :
Première étape lors d’un parcours de PMA, la stimulation ovarienne permet de dynamiser l’ovulation.
Le cycle menstruel de la femme permet d’obtenir, après 14 jours environ, 1 follicule dit « dominant » contenant 1 ovocyte mature, c’est à dire potentiellement fécondable par un spermatozoïde.
Dans le cadre d’une fécondation in vitro, il est nécessaire d’obtenir en un seul cycle après 10 à 15 jours de traitement, plusieurs ovocytes et ce, afin de maximiser les chances d’obtenir au moins 1 embryon transférable.
Pour cela, on utilise un traitement hormonal de stimulation ovarienne par de la FSH (+/_ associée à de la LH) qui se présente sous forme injectable sous cutanée, et doit être renouvelé toutes les 24 heures environ. Vous pouvez faire ces injections vous-même à votre domicile.
La dose quotidienne prescrite par votre médecin est adaptée à votre cas particulier et déterminée par des critères d’évaluation préalables tels que le compte des follicules antraux à l’échographie en début de cycle et le taux d’AMH (hormone anti müllerienne).
La réponse au traitement de stimulation ovarienne est évaluée par des échographies pelviennes par voie vaginale, associées à des dosages hormonaux. Cette surveillance a lieu toutes les 48 heures environ jusqu'à ce qu'un nombre optimal de follicules matures ait atteint une taille et un taux hormonal indiquant le moment de maturité optimale.
Au cours de votre stimulation ovarienne, des traitements adjuvants peuvent être proposés :
Le suivi de ces traitements hormonaux au quotidien et les résultats de vos examens, ainsi que la suite de votre prise en charge vous est indiquée par votre médecin via l’application de suivi Wistim.
Une fois le moment de maturité optimal décidé, vous devrez réaliser une injection d’hCG (OVITRELLE®) ou de Décapeptyl® qui va permettre le déclenchement de la dernière étape de la maturation de l’ovocyte.
Cette injection doit être réalisée à une date et un horaire extrêmement précis pour permettre le bon déroulement des étapes ultérieures.
Cette étape est primordiale puisqu’elle permet de fournir au laboratoire de procréation médicalement assistée (PMA) les gamètes : spermatozoïdes et ovocytes (ovules).
A la date déterminée par votre médecin, votre conjoint va réaliser un recueil de sperme (ou du sperme congelé, autoconservé ou de donneur le cas échéant) qui sera utilisé pour la fécondation des ovocytes
Pour récupérer les ovocytes, contenus dans les follicules matures, une intervention chirurgicale est nécessaire. Elle est réalisée dans un bloc opératoire, par guidage échographique par voie vaginale, sous anesthésie locale ou générale. Grâce à la sonde d’échographie, sur laquelle est fixée un guide, le médecin va piquer chaque follicule mature sur chaque ovaire et un système d’aspiration (pompe et tube) permet de récupérer ce liquide folliculaire qui est conservé à 37° et transmis au laboratoire.
Les biologistes et techniciens du laboratoire vont ensuite procéder à la fécondation in vitro proprement dite avec les spermatozoïdes de votre conjoint.
Le laboratoire de PMA, qui dispose donc des gamètes de chaque membre du couple (ovocytes pour la femme, spermatozoïdes pour l’homme) va procéder à la mise en fécondation : soit par une une FIV classique soit par une FIV ICSI (mettre lien hypertexte vers l’article de FIV ICSI) (intra cytoplasmic spermatozoid injection où pour chaque ovocyte mature, un spermatozoïde sélectionné est microinjecté directement).
24 heures plus tard, on observe les ovocytes mis en fécondation et l’on détermine si la fécondation s’est produite et l’évolution initiale des embryons. La culture des embryons in vitro (= au laboratoire) peut durer de 2 à 6 jours et le moment optimal du transfert embryonnaire est décidé en collaboration entre cliniciens et biologistes.
Dernière étape de votre prise en charge lors d’une FIV, elle consiste à déposer dans l’utérus le ou les embryons qui auront été sélectionnés selon leur évolution par l’équipe pour vous donner les chances optimales de grossesse.
Ce geste est indolore et s’effectue en consultation, en position gynécologique et consiste à introduire via le col et après avoir mis en place un speculum (comme pour un examen gynécologique standard), un cathéter (tube en matière plastique souple de 1mm de diamètre environ) dans la cavité utérine.
Le biologiste aura au préalable disposé dans ce cathéter, le ou les embryons dans une microgoutte de milieu de culture (liquide). Les embryons ne sont pas visibles à l’œil nu. Ce geste est indolore et peut s’effectuer sous contrôle échographique.
Le cathéter après le transfert est remis au laboratoire qui vérifie qu’il est bien vide. Si d’autres embryons que celui/ceux transféré(s) évoluent bien, le laboratoire pourra les conserver par congélation (cryoconservation embryonnaire). Ceci vous permettant de bénéficier d’un nouveau transfert embryonnaire sans nouvelle ponction.
Après le transfert embryonnaire, il vous sera indiqué à quelle date procéder au test de grossesse : 14 jours après la fécondation, donc 14 jours après la date de la ponction. Cette prise de sang obligatoire permettra de déterminer si le transfert embryonnaire a évolué favorablement et s’est implanté dans votre endomètre.
Pour cela prise de sang le taux de beta HCG , hormone spécifique fabriquée par l’embryon et qui diffuse dans le sang de la mère.
La suite du suivi de la grossesse vous sera précisé par votre médecin.
Des traitements adjuvants sont nécessaires pour le bon développement de la grossesse : progestérone (ovules vaginaux, gel vaginal ou injections sous cutanées).